Expression de la semaine : faire un tabac

Lorsqu’on dit que quelque chose fait un tabac, on veut dire que cette chose a beaucoup de succès. Il peut s’agir d’un spectacle, d’un livre, d’un artiste, d’un film… Ce qui fait un tabac n’a pas spécialement beaucoup d’importance.

Mais pourquoi « faire un tabac » ? Comme la plupart d’entre vous le savent, le tabac est la Rock Werchter (28)plante que l’on utilise dans les cigarettes et qui contient donc de la nicotine. Alors d’où vient le rapport entre le tabac et le succès ? Il y a deux mots similaires, tabassa et tabasta, qui proviennent de la langue d’oc. Cette langue s’est répandue durant le Moyen-Âge et était surtout parlée dans le sud de la France. Ces deux mots désignaient le fait de frapper quelqu’un, mais aussi de faire beaucoup de bruit. Aujourd’hui, on parle encore de « tabasser » un individu, ce qui fait référence à la première signification.

Au fil des années, le « tabas » a sans doute été remplacé, par homonymie, par « tabac » et c’est ainsi qu’on a obtenu « faire un tabac ». Le bruit qui est créé par les applaudissements d’un public renvoie également à la seconde signification de ces mots occitans, « faire du bruit ».

Mot du jour : un ski (subst.)

Le weekend dernier, j’ai eu la chance d’aller faire du ski ou plutôt du snowboard, dans mon cas. Mais le matériel qu’on utilise pour dévaler d’une montagne n’a, dans ce contexte, pas beaucoup d’importance.

Avant de vous parler du sport en question, je vais d’abord vous expliquer d’où vient le mot « ski». En français, ce mot désigne le sport pratiqué dans les montagnes sur de la neige, le ski alpin, mais également les lattes que l’on utilise pour pratiquer ce sport. Ce mot trouve son origine dans le mot norvégien « ski ». Mais en norvégien, il est prononcé       « chi », comme en allemand. Il s’agit donc d’une mauvaise prononciation qui a été reprise ainsi et jamais corrigée. Le français a repris le mot norvégien parce que ce sport (au début un moyen de transport) vient de la Norvège. Leur première utilisation remonterait à 3200 ans av. J.-C.

ski

Je pratique ce sport de glisse depuis de nombreuses années et me considère comme un bon skieur (ou snowboardeur dans mon cas). Ceci signifie que j’atteins des vitesses considérables. C’est à ces moments-là que je me dis qu’il faut être vachement fou pour glisser d’une montagne enneigée avec les pieds attachés à des skis tout en évitant un débutant, une plaque de glace ou un pylône. Heureusement, cette pensée s’évapore rapidement de mon esprit pour être remplacée par un coup d’adrénaline extraordinaire. Je profite alors pleinement du décor majestueux dans lequel j’ai la chance de pratiquer le sport fabuleux qu’est le ski. Et puis évidemment il n’y a pas de ski sans après-ski

Mot du jour : dépayser (verbe)

Mes chers lecteurs, je suis curieux de savoir ce qui vous dépayse. Ce mot, qui est composé du substantif «un pays » et du préfixe «de», signifie être quelque peu troublé ou dérangé par le changement de pays, de situation ou de décor. Une ville peut bien évidemment dépayser un individu, mais même un restaurant ou un magasin peut avoir le même effet. C’est d’ailleurs assez surprenant et agréable de constater la puissance que de petits détails peuvent avoir sur nous. Une odeur, une couleur, un son peuvent nous transporter vers un tout autre univers très subitement et de manière imprévue.dépayser

C’est exactement ce sentiment de dépaysement que recherchent un grand nombre entre nous lorsque nous partons en voyage. On recherche quelque chose de nouveau, d’étrange, de dépaysant.

Autant qu’il soit facile d’être dépaysé lorsqu’on voyage, autant qu’il soit plus rare d’être dépaysé dans la ville ou le pays où l’on habite de manière permanente. Mais ce n’est évidemment pas impossible. Avez-vous été récemment dépaysés ?

Mot du jour: une bière (sust.)

Vous allez sans doute sourire en lisant ces prochaines lignes, mais ma boisson favorite est probablement la bière. Oui oui, je sais… Je suis belge. D’ailleurs si vous avez encore des doutes, je confirme que les bières belges sont les meilleures au monde.

Vous vous méprenez si vous pensez que je suis un alcoolique. La seconde boisson que je préfère boire est d’ailleurs l’eau. Je ne sais pas où je serais aujourd’hui si l’eau n’existait pas sur cette planète. Mais revenons à la bière.

De temps en temps, si vous avez de la chance, il se peut que vous buviez un verre de bière à la pression qui vous donne l’impression qu’il n’y aura cette soirée-là pas assez de bière pour étancher votre soif insatiable. Vous pensez sans doute à nouveau que je suis un ivrogne. Il est vrai que j’aime boire un bon verre de bière belge, mais un verre de bière peut réellement faire tellement du bien. Ce verre de bière fraiche, pétillante, blonde ou brune, forte ou non, est un tel plaisir qu’on pourrait boire verre après verre. Et c’est ce qu’il se passe d’ailleurs de temps en temps. C’est pour cette raison que le lendemain on boit de l’eau, beaucoup d’eau.

Il y a plusieurs pays qui sont connus pour leurs bières, mais la Belgique est tout de même assez particulière en matière de bière. Je me rappelle avoir lu quelque part que nous produisons plus de 500 bières différentes. Nous avons différentes « pils » et puis il y a les bières que nous nommons « spéciales ». Je pense à ma préférée, la Duvel, bièreou La Chouffe ou encore la Kwak avec son verre très étrange. Non seulement toutes ces bières sont délicieuses, mais elles sont chacune accompagnées d’un verre spécialement conçu pour cette bière. C’est presque devenu une science parce qu’une bière ne sera jamais aussi bien servie que dans son propre verre. Il s’agit d’ailleurs d’un sacrilège impardonnable que je m’efforce de commettre le moins souvent possible.

Et vous ? Quelle est votre boisson ou bière belge favorite ? Je suis impatient de connaître votre préférence.

PS : en écrivant ce texte, je buvais une Erdinger munichoise dans un verre d’une bière zurichoise qui s’appelle Amboss.

Mot du jour: le temps (subst.)

Dans la langue française, le temps signifie deux choses différentes. Le temps indique les secondes, minutes, heures et jours qui passent, mais ce mot indique également les conditions météorologiques. Ainsi on demande par exemple quel temps il fait.

temps (1)Je vais d’abord vous parler du temps qui s’écoule. Certaines personnes courent par exemple après le temps perdu. Ces individus peinent à réaliser que le passé est le passé. Il s’agit sans doute de la caractéristique la plus meurtrière du temps. Bien qu’il soit inventé par l’homme, il est inévitable. Imaginez un instant un monde sans temps.

temps (2)Lorsqu’on parle du temps comme beaucoup d’entre nous font, on parle de la météo. Il peut faire froid, beau, pisseux, chaud, venteux, caniculaire… Mais aussi neiger ou pleuvoir. Est-ce que le temps vous influence ? Personnellement, je pense qu’un jour de pluie ou un ciel bleu m’affectent de manière considérable aussi bien sur le plan mental que professionnel. Ceci me fait penser à une chose qu’une amie argentine m’a demandée un jour de ciel gris. Elle m’a demandé s’il était plus facile de travailler dans un pays où il ne fait pas toujours beau. Pour elle, lorsqu’il ne fait pas beau, on a moins de tentations et donc il est plus aisé de se concentrer sur le travail. Je n’avais jamais pensé de cette manière parce que pour moi, j’ai plus de facilités à travailler par beau temps que par mauvais temps. Je ne sais pas pourquoi. Je pense que la lumière, la vie… me donnent de l’énergie.

Et vous ? Êtes-vous plus efficace lorsqu’il fait beau ou lors d’une journée de pluie ?

Mot du jour: fou/folle (adj.)

J’ai vu plusieurs choses folles ce weekend ou plutôt incroyables. Premièrement, il s’agit du cinéma 3D. J’aime le cinéma, mais je n’y vais pas souvent. C’était la première fois que je voyais un film au cinéma en 3 dimensions. Cette technologie constitue un apport fou à l’expérience cinématographique. Cependant, je pense que cela dépend également du film en question. Le film que j’ai vu raconte une histoire folle qui se passe sur l’Everest. Incroyable.

Version 2C’est ainsi que j’arrive à la seconde chose folle de mon weekend. Pour moi, il faut vraiment avoir perdu la raison pour payer $65,000 (en 1996) afin de pouvoir atteindre le sommet de l’Everest. Une des choses qui m’a le plus frappé est que ces alpinistes fous se trouvent à l’altitude de croisière du Boeing 747. Qu’est-ce qui pousse ces personnes à risquer leur vie de telle manière ? Dans le film d’ailleurs, un journaliste leur pose cette même question qui reste sans réponse.

Je sais bien que beaucoup d’individus sur notre planète exercent des sports extrêmes et risquent leur vie pour effectuer des performances hors du commun. Je leur en remercie d’ailleurs. Mais gravir une montagne d’une telle altitude, par un froid inimaginable, dans des conditions inhumaines… Il faut être un peu fou… ou passionné, diraient-ils. Mais personnellement, je ne comprends pas. Je comprends qu’une personne s’entraine jour et nuit pour surfer une vaque immense à Nazaré ou pour skier une piste verticale pleine de rochers, mais je n’ai pas l’impression que les alpinistes de l’Everest profitent tellement de l’ascension de la montagne la plus haute au monde.

Qu’en pensez-vous ? Passionnés ou complètement fous ?

Mot du jour: un atterrissage (subst.)

Dans mon article sur le smartphone ou plus correctement l’ordiphone, je vous ai parlé de ce phénomène étrange qui se produit après chaque atterrissage. Avant de vous donner mon opinion à propos de ce phénomène des temps modernes, je vais vous expliquer ce que signifie le mot « atterrissage ».

Dans le mot « atterrissage », on reconnaît le mot « terre ». L’atterrissage est donc l’action de toute chose volante de se poser sur la Terre. Un avion peut donc effectuer un atterrissage en douceur, mais on parle également de l’atterrissage d’un oiseau. Lors des explorations de la lune, il s’agissait évidemment pas d’un atterrissage, mais d’un alunissage, comme les engins spatiaux se sont posés sur la Lune.

Revenons à ce phénomène étrange que tous les voyageurs ont certainement déjà pu observer. Quelques secondes après l’atterrissage d’un avion, dès que celui-ci s’arrête, la plupart des passagers font une des deux choses suivantes ou les deux choses en même temps. La plupart d’entre eux vont immédiatement allumer leur téléphone. Qu’il s’agisse d’un vol d’une heure et demie ou de quatorze heures, c’est leur premier réflexe. Pourquoi ? Si vous attendez un mail important ou une réponse urgente, je comprends parfaitement cette action. Mais je ne pense pas que ce soit le cas pour tout le monde. Alors d’où vient cette nécessité de consulter immédiatement Facebook, Instagram, Twitter… ? Je ne peux me l’expliquer. Cette déconnexion semble insoutenable pour certains.

atterrissage

La seconde action que je trouve personnellement étrange est le fait que la majorité des passagers se lève immédiatement avec leur bagage à main et se presse les uns derrière les autres dans le couloir très étroit de l’avion. Ont-ils des crampes ? Je mesure 1m90 et même après un long vol, je peux attendre quelques minutes de plus après l’atterrissage avant de me lever. Ils se contorsionnent dans tous les sens afin de trouver une petite place dans ce couloir tant prisé et pour déjà sortir leur bagage du compartiment à bagages supérieur. Je me fais un plaisir chaque fois de les observer avec leur sac à main ou sac à dos dans la figure de la personne qui attend derrière eux en me demandant « Pourquoi ».

Pouvez-vous m’expliquer ce phénomène ou attendez-vous, comme moi, patiemment à votre place après l’atterrissage ?

Mot du jour: accueillir (verbe)

Le verbe accueillir désigne l’action de rencontrer une personne intentionnellement à son arrivée dans un lieu. On est, par exemple, accueilli par ses parents à l’aéroport. Mais une autre signification, qui est plus d’application aujourd’hui, est d’accepter une personne ou un groupe de personnes dans une association ou un pays.

En effet, ces derniers jours plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ont promis d’accueillir des réfugiés venus principalement de la guerre en Syrie et d’Afghanistan. Ceci signifie que ces pays vont permettre à un nombre de réfugiés (24.000 réfugiés supplémentaires en deux ans dans le cas de la France) de venir s’installer légalement sur leur territoire. Ces nouvelles ont sans doute été accueillies avec soulagement par de nombreuses associations humanitaires et certainement par les réfugiés en Hongrie ou dans les îles grecques.accueillir

En tant que touriste, on est aussi accueilli par la population locale de différents pays. Ainsi, on parle d’un accueil chaleureux, froid, mitigé, réservé… Cet accueil englobe toutes les interactions que l’on expérience durant son séjour: les restaurants, les conducteurs de taxis, dans les hôtels, l’homme de la rue… Ceci vous donne une impression positive ou négative de l’accueil que réserve un certain pays aux étrangers.

Parlez-moi des accueils que vous avez reçus durant vos voyages et exercez votre français.

Mot du jour: une vacance (subst.)

Nous sommes au mois d’août. Le mois durant lequel la plupart d’entre nous partent en vacances. En Espagne, l’exode est tel que les sociétés sont plus ou moins à l’arrêt durant tout un mois.

Que sont les vacances pour vous ? Aah, certains rêvent de partir en Polynésie française ou aux Maldives et d’autres plutôt au Népal ou en Inde. Qu’est-ce que vous recherchez quand vous partez en vacances ? L’aventure, la culture, la fête, la plage… ? Je suppose que cela dépend de notre âge. L’objectif de nos vacances lorsqu’on est jeune n’est peut-être pas toujours le même que lorsqu’on devient plus âgé.vacance

Pour moi personnellement, comme je vis à l’étranger, un des objectifs de mes vacances est de voir ma famille. Ceci signifie qu’une grande partie de mes vacances se déroule en Belgique. Pas vraiment la destination la plus prisée par les vacanciers. Et rentrer chez soi, même si c’est très agréable, ne donne pas la même sensation de vacances que lorsqu’on découvre un nouveau pays, où l’on doit parler une langue étrangère et où l’on passe ses nuits dans des endroits nouveaux.

Je dirais donc que pour moi, il y a deux types de vacances. Il y a les vacances Famille durant lesquelles je passe quelques jours dans ma propre famille ou belle-famille. On boit et mange beaucoup et on passe de bons moments en famille ou avec d’anciens amis. Et puis il y a les vacances Découverte. Celles-ci ont comme but principal l’immersion totale dans un nouvel univers. Chaque jour est une nouvelle aventure pleine de possibilités et de nouvelles rencontres. On ne sait pas toujours où ce nouveau jour nous amènera.

Alors ? Et vous ? Que recherchez-vous lors de vos vacances ?

PS: Le blogue de Français@Work sera en vacances à partir de demain. Mais ne désespérez pas, il sera de retour bientôt. Profitez bien de vos vacances.